La transition, un rendez-vous à ne pas manquer

02/10/2024 fiber_manual_record 1 minutes de lecture fiber_manual_record Écrit par Marta Sanz Flores

L’Union européenne, en décidant d'arrêter la vente de véhicules thermiques en 2035, lance l'industrie automobile dans une profonde transformation, centrée sur les motorisations électriques et hydrogènes, avec un focus sur la réduction de l'empreinte carbone. Cette transition, soutenue par des investissements dans des gigafactories, représente à la fois un défi technologique et économique majeur, tout en offrant des opportunités pour renforcer l'intégration des énergies renouvelables dans les systèmes énergétiques.

La transition, un rendez-vous à ne pas manquer

Un moteur d’innovation

En décidant d’arrêter la commercialisation des véhicules thermiques en 2035, l’Union européenne a mis l’industrie automobile au défi d’une transformation profonde et rapide. Il lui faut aujourd’hui se réinventer complètement autour d’une nouvelle offre, en répondant à un challenge à la fois technologique, écologique et économique.

Des solutions pour demain et après-demain

L’empreinte carbone de la voiture doit diminuer sur tout son cycle de vie, de sa construction à son recyclage, en passant bien sûr par son utilisation. Les défis à relever sont donc multiples. Pour diminuer les émissions de GES à l’usage, l’industrie explore deux types de motorisations : l’électrique et l’hydrogène.

L’électromobilité est aujourd’hui la solution la plus avancée. Mais si la technologie est mûre, elle doit encore progresser sur plusieurs points : l’amélioration de l’autonomie des batteries, la baisse de leur temps de recharge, et la réduction de leur taille afin de diminuer la quantité de matières premières nécessaires à leur fabrication. La problématique est aussi économique : démocratiser l’accès à la voiture électrique exige de réduire son coût de production. Le choix d’implanter en France des gigafactories permettant la production de masse de batteries y contribuera fortement.

Le moteur à hydrogène est la seconde piste à l’étude. L’hydrogène « vert » en particulier est l’objet de nombreuses attentions. À la différence de l’hydrogène « classique » dont la production implique des combustibles fossiles, cet hydrogène plus écologique est obtenu par électrolyse de l’eau réalisée grâce à de l’électricité d’origine décarbonée (énergie nucléaire ou énergies renouvelable). Mais le coût de cette technologie est encore élevé au plan aussi bien économique qu’environnemental. L’un des grands enjeux touche à la réduction de la quantité de semi-conducteurs utilisés. Sur ce point, la recherche avance rapidement. D’après le réseau France Hydrogène qui réunit 460 acteurs de la filière en France, 250 projets de production d’hydrogène vert sont actuellement en développement.

Une véritable locomotive économique

L’essor de nouvelles générations de moteurs bas carbone représente un immense défi scientifique, mais aussi une opportunité économique majeure au travers des gigafactories. Au-delà des batteries, le déploiement des véhicules électriques constitue un défi industriel et économique sur toute la chaîne de valeur. Il appelle des investissements, de la formation et une planification basée sur une vision intégrée de la chaîne de valeur. Ce pari industriel dépasse la seule mobilité : le développement de la mobilité électrique contribuera en effet à accélérer l’intégration des énergies renouvelables variables (solaire, éolien) dans les systèmes énergétiques.

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